:45:02
"Le travail des artistes leur appartient,
le label ne possède rien."
:45:06
"Nos groupes ont la liberté."
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"De foutre le camp."
:45:11
Oh, ouais. D'accord.
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"La liberté de foutre le camp"
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Je ne suis pas obligé de faire
affaire avec vous.
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Correct.
Mais mon épitaphe sera...
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que je n'ai littéralement, voir
métaphoriquement, jamais...
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retourné ma veste.
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Je me suis évité davoir...
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le choix de tout revendre...
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en ne me laissant rien à revendre.
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Tony, t'es un putain
de cinglé.
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C'est un point de vue.
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Plus que tout, j'aime Manchester.
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Les vieux entrepôts,
les architectures ferroviaires...
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les drogues bon marché
en abondance.
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Cest ce qui restera.
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Pas l'argent, ni la musique,
pas même les flingues.
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C'est mon défaut héroïque.
Mon excès de fierté civique.
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Ryan !
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Tony Wilson, est-ce exact
que l'Hacienda va fermer ?
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Oui, c'est vrai.
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Ça te fait quoi maintenant que
ça t'a merdé dans les mains ?
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Magnifique. L'Hacienda est morte,
ça ne vieillira plus.
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Tout le contraire de toi, Tony.
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Je me sens comme un pissenlit
gland-de-lion...
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- Quoi ?
- Dent-de-lion.
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Gland ou dent, on s'en fout,
dont la graine prend le vent,
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senvole, atterrit,
prend racine, et naissent...
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des douzaines, des centaines
de petits bébés pissenlits...
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le plus gros jamais produit.
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Et maintenant elle en veut un
donc je dois y aller.
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Allez.
J'ai le klaxon, Ryan.
:46:50
J'ai le klaxon.
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- Tony !
- Ça va, chéri ?
:46:59
- Tony !
- Salut, mec. Ça va ?