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Absolument !
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C'est dur de supporter
trois heures d'adulation.
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Je ne sais pas comment tu fais.
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Je ne peux pas les priver
de témoigner leur gratitude.
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Pas étonnant qu'on ait eu besoin
de tant boire.
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Si je n'avais pas trop bu,
je ne soulèverais pas ça.
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De quoi tu parles ?
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- Des rushes.
- Quels rushes ?
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Ceux de
"La ville qui ne dort jamais".
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Je suis plutôt optimiste.
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On ne juge pas un film
d'après des rushes.
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C'est comme des pièces détachées.
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Il faut attendre le montage.
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Moi, j'ai été très déçu.
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- Tu les as vus ?
- Que ça reste entre nous.
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J'ai été très déçu !
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Je peux pas le croire !
Il te faisait confiance.
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On ne dirige pas un studio
en obéissant
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aux caprices de chaque réalisateur
qui se prend pour Orson Welles.
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Tu lui avais promis de pas faire ça.
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A moins qu'il ait une vision
très claire du montage,
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on va à la catastrophe.
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Je ne suis pas d'accord.
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Je trouve les rushes...
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Quoi ? On n'y comprend rien !
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Cadrage, jeu des acteurs,
couverture ! Aucune couverture !
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Je me fie à son instinct.
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Ca devait être un gentil film
grand public et commercial.
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Que tu ne devais pas voir
avant qu'il soit fini.
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J'avais accepté
pour te faire plaisir.
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S'il était venu me supplier
de lui donner ce job,
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il ne l'aurait pas eu.
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Tu avais promis une chose devant lui
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et tu as fait le contraire
derrière son dos.
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C'est pas un crime.
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Je suis responsable
d'un gros paquet de pognon.
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J'ai un studio à gérer.
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Je sais.
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Si tu es déçu, c'est par moi
que tu dois l'être.
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Qu'est-ce que ça veut dire ?
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J'avais vu quelques séquences.